Les causes de l’inertie de l’esprit et du cœur

Hello, la semaine dernière, nous avons abordé la première partie de L’inertie de l’esprit et du cœur vis à vis du changement de cap  qui implique aussi bien la perception du danger et la capacité à agir. Nombreuses sont les causes que je continue à aborder dans ce nouveau podcast.

Le manque de confiance en notre intelligence

 

Les personnes intelligentes sont habituellement plus réfléchies, méticuleuses, dubitatives et incertaines dans leur quotidien. Et, au contraire, les profils les plus arrogants et caractérisés par la surévaluation personnelle sont sûrs d’eux par nature car ils ne pensent pas aux conséquences de leurs actes et ne mesurent pas l’effet de leurs mots. Qui plus est, ils ne se préoccupent pas du mal qu’ils peuvent faire aux autres.

“L’intelligence d’un individu se mesure à la quantité d’incertitudes qu’il est capable de supporter.” (Emmanuel Kant)

Le profil caractérisé par une intelligence élevée se sous-estime de manière constante. C’est ce qui est connu sous le nom de “syndrome de l’imposteur“, un trouble qui fait que la personne minimise ses réussites et capacités personnelles, jusqu’à miner son estime d’elle-même et sa confiance en elle.

La peur de blesser nos êtres aimés

La Phobie d’Impulsion a des conséquences au niveau  personnel, social et ou professionnel et entraînera une énorme réduction de la qualité de vie de la personne qui en souffre et de son entourage : au fils du temps, sans même s’en rendre compte, les personnes qui souffrent des Phobies d’Impulsion finissent par négliger une partie importante  de leur vie personnelle. La personne se transforme en son « meilleur ennemi”.

Les efforts fournis et le niveau  d’exigence personnelle pour contrôler ces pensées sont extrêmement élevés. Nous pouvons avoir l’impression de nous battre sans cesse contre soi-même. Le conflit intérieur est renforcé, car il y a une déconnexion entre ce que nous pensons et ce que nous sommes. L’obsession et la peur prendront le dessus sur la capacité d’attention de la personne. Si elle persiste, cette lutte interne peut mener à l’anxiété et à la dépression.

Croyance en un soi séparé

Notre intérêt pour l’environnement, au même titre que nos comportements et nos valeurs, dépend fortement de l’intensité des liens que nous entretenons avec la nature. Certains êtres humains ne se sentent en rien reliés à elle et sont tournés entièrement sur eux-mêmes, quand d’autres se vivent à ce point comme partie intégrante du monde naturel et de la biosphère – voire au-delà – qu’ils les englobent dans la perception de leur identité.

Les réponses aux enjeux environnementaux apportées aux États-Unis et en l’Europe de l’Ouest montrent un moindre sentiment d’appartenance à la biosphère et davantage d’égoïsme, alors que celles provenant d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud révèlent un sentiment plus fort d’appartenance à la biosphère.

La conception moderne du « progrès » implique l’idée d’une séparation de l’homme et de la nature, à la fois physique et psychologique. Le processus d’urbanisation et les avancées technologiques ont eu pour but d’isoler les humains des effets de la nature, en premier lieu des conditions météorologiques. Cet éloignement ne signifie pas que nous soyons devenus hostiles à la nature ; il se peut même que la mise à distance de l’environnement naturel facilite l’adoption d’une vision idéalisée, voire romantique, car elle nous permet de nous y engager à notre heure et convenance…

Et pourtant

Dans chaque écosystème, les êtres vivants, dont les humains, interagissent les uns avec les autres. Le patrimoine vivant de notre planète n’est pas limité et les Hommes sont dépendants des ressources naturelles que nous contribuons à détruire un peu plus chaque jour.

Les écosystèmes, d’un point de vue utilitariste, fournissent quantité de biens et services à l’Homme, pour son alimentation (l’agriculture et la pêche dépendent de la richesse des écosystèmes), pour ses équipements (bois, caoutchouc, laine, osier, combustibles, etc…) et pour sa santé. Aujourd’hui, la prise de conscience devient urgente : climat, surpêche, surproduction animale, agriculture intensive, pollution…menace notre patrimoine commun.

Vous vous sentez concerné mais vous ne savez pas comment apporter votre pierre à l’édifice ? Je vous invite à participer aux ateliers du samedi sur un thème défini (je vais y réfléchir) pour votre blog. Vous êtes lectrice ? Choisir un livre avec un arbre sur la couverture par exemple (oui, tu sais que je pense à toi), vous aimez la randonnée ? En restant sur l’arbre, votre plus belle photo (avec un arbre). Vous dessinez ? Parfait, c’est l’occasion de vous lancer dans le dessin végétal. Vous écrivez ? Un texte ou poème. Comme vous pouvez le constater, les possibilités sont nombreuses et le pouvoir de la toile l’est tout autant.

Alors tant qu’à faire partie des pollueurs numériques, nous pouvons l’utiliser pour notre patrimoine commun.

Qu’en pensez-vous ? Prêt à participer ?

Formulaire d’inscription

 

Je vous souhaite une très belle journée. A bientôt.

Author: Angelique KEARSLEY

Thérapeute en médecine énergétique, Enseignante, et Ecothérapeute, Angelique Kearsley organise des ateliers de développement professionnel et personnel facilités par le cheval.

PARTICIPEZ, DONNEZ VOTRE AVIS, POSEZ VOS QUESTIONS